Je publie (enfin) mon premier roman !

Bonjour à toutes et tous,

Après de nombreux mois où mon blog a été laissé à la dérive, quelle meilleure raison que la sortie de mon premier roman auto-édité pour relancer la machine ?

Aujourd'hui, je vais donc vous en dire un peu plus sur le cheminement qui m'a mené à la publication de mon roman "Promis, j'arrête de rêver" !

Tout d'abord et évidemment, les livres... Je suis depuis aussi longtemps que je me souvienne une lectrice passionnée. Je n'ai jamais connu de maison sans étagères bourrées de livres et de table de chevet sans une montagne de romans. Quand d'autres enfants allaient affronter les affres d'une vie sociale, moi je me réfugiais sans remords dans les aventures de Harry Potter ou je me plongeais avec moult soupirs extatiques dans l'histoire d'amour d'Elizabeth Bennet.

Toute ma vie de lectrice, j'ai enchaîné les romans, les pièces de théâtre, les bande-dessinées, les mangas.. Je me suis nourrie à base de Molière, Marcel Pagnol et Jane Austen tout en adorant me plonger dans une belle comédie romantique où les héroïnes finissent toujours par rencontrer l'homme idéal (si possible en le percutant par le plus grand des hasards à la détour d'un couloir ou d'une sortie d'ascenseur).

Mais en parallèle, il y avait aussi l'écriture... Comme la lecture, cette activité m'a suivie depuis l'enfance. En témoigne ma collection de carnets multiples et variés que je ne peux m'empêcher d'accumuler au fil des années.Que ce soit mes pensées, des débuts d'histoires ou des dialogues, j'ai toujours eu un petit carnet en cours où je pouvais m'évader quand mes congénères me sortaient un peu trop par les yeux. Oui, clients de magasins détestables et patron irascible, c'est à vous que je m'adresse...

J'avais comme beaucoup le rêve ultime de publier mon roman et de devenir la nouvelle J.K Rowling française (le réalisme n'a jamais été mon point fort). Et puis avec le temps, je me suis rendue compte que le plus important pour moi étaient de parvenir à partager les histoires nées dans un recoin de mon imagination à des lecteurs et des lectrices aussi amoureux des mots que je pouvais l'être.

Mais revenons un peu à ce premier roman. Mon petit bébé à moi. Mon "Promis, j'arrête de rêver".

L'histoire de Marion, je la porte en moi depuis longtemps (toujours ?) et j'ai commencé à l'écrire il y a maintenant pratiquement dix ans. J'entrais fraîchement dans la vingtaine et je m'étais lancée le défi d'écrire un roman. Et comme, je n'avais strictement aucune idée de ce que je faisais (et que j'ai toujours trouvé très drôle de me lancer des challenges impossibles), j'avais décidé à l'époque de ne pas écrire l'histoire d'une héroïne mais de quatre... (la mesure n'est pas non plus à noter dans mes qualités premières). Ainsi donc, quand j'ai commencé ce manuscrit, il ne s'agissait pas seulement de Marion, mais aussi de Sophie, Nina et Louise. Quatre histoires croisées qui ont fini par faire fumer mon cerveau et m'ont conduite à laisser ce texte dans un sous dossier abandonné de mon disque dur.

Mais, mes neurones reprenant parfois le dessus, je revenais sans cesse à ce texte (environ une fois tous les trente-six du mois...). J'avais beau commencé des dizaines d'autres histoires, il n'y avait rien à faire. Je n'arrivais pas à abandonner cette histoire. Et plus précisément l'histoire de Marion qui occupait bon nombre de mes pensées d'écriture.

J'ai donc décidé de me concentrer sur son histoire à elle. Mes trois autres colocataires sont devenues des personnages secondaires et étonnement, elles ont vécu elles aussi leur petit bout de chemin sans rien demander à personne.

Une fois, ce virage pris, il m'a quand même fallu quelques coups de pied aux fesses bien placés de mon cher et tendre pour arriver à franchir les derniers pas qui me séparaient d'un premier jet achevé.

Et pour m'aider dans cette démarche, j'ai pris une autre décision radicale : participer à mon premier atelier d'écriture ! Animée par la très talentueuse romancière Marie Vareille, l'atelier en 5 séances tournait autour de la comédie romantique. C'était donc parfait ! Notre groupe était extrêmement bienveillant et chacune avait à cœur de valoriser le travail des autres. Marie a été d'une aide précieuse pour avoir un regard extérieur sur les problèmes dans lesquels je m'embourbais. Pendant cet atelier, j'ai aussi lu mes textes à voix haute pour la première fois. Un grand moment et un trac rarement éprouvé ! (mes vieux spectacles de danse, c'était de la roupie de sansonnet à côté). L'énergie de ce groupe m'a donné la dernière dose de motivation nécessaire pour finaliser enfin ce premier jet après 10 ans de doutes et d'abandon.

J'ai ensuite confié avec anxiété mon bébé à 10 béta-lectrices qui ont su me donner des retours constructifs, bienveillants et tellement utiles. Le travail de correction qui a suivi m'a permis d'enfin mettre un point final à ce premier roman.

Même si la route a été longue, cahoteuse, hésitante, je ne regrette aucune des étapes qui ont abouti à ce résultat. Et surtout pas mes échanges avec Adeline, mon illustratrice super talentueuse qui a su créer cette couverture magnifique qui me donne à chaque fois le sourire (allez visiter son site, c'est un bijou). Beaucoup m'ont dit que la couverture me ressemblait et je trouve qu'effectivement, elle représente à 1 000% l'univers tendre et léger que je souhaite instiller à mes histoires...

Pour conclure, l'histoire de ce roman, c'est aussi un peu mon histoire à moi. J'ai toujours été sensible aux notions de rêves, d'accomplissement, à cette façon de dépasser ses propres angoisses pour aller au-delà de sa zone de confort.

Vous le verrez, Marion va avoir son lot d'obstacles à surmonter pour parvenir à sa happy-end, mais elle, comme moi, nous ferons tout pour faire de nos rêves une réalité !

Découvrez vite mon roman "Promis, j'arrête de rêver" !

(en e-book et livre papier)