Virginie Grimaldi, elle a tout compris !
Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi, Ed. Le Livre de Poche
Quatrième de couverture :
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme. Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
Il y a de ces romans qui font du bien, qui font sourire, qui te font dire qu'au fond, la vie n'est pas si merdique que ça, qu'en y faisant un tout petit peu plus attention, elle pourrait même être belle.
"Tu comprendras quand tu seras plus grande" est de ceux-là !
Totalement enchantée par son premier roman, "Le premier jour du reste de ma vie" dont je vous parlais il y a à peine un mois, je n'ai pas tardé à enchaîner avec son second livre : "Tu comprendras quand tu seras plus grande". Ma volonté m'ayant lâchement abandonné sur ce coup, je n'ai pu résister longtemps à l'envie de retrouver la plume de cette auteure.
Julia, jeune trentenaire à l'année particulièrement difficile, débarque à la maison de retraite des Tamaris, persuadée de détester son passage auprès de ces vieux loufoques. Et pourtant, la vie comme toujours nous réserve plus d'une surprise.
Virginie Grimaldi, comme dans ses premiers écrits, nous livre ici une histoire de résilience, de laisse-vivre, de petits bonheurs qui permettent d'apprécier la vie.
L'humour est merveilleusement présent, les jeux de mots font mouches et j'ai dû retenir plusieurs fois mes éclats de rire, bien installée dans mon siège de métro.
Les deux derniers tiers ont filé quasiment d'un traite, tant le quotidien de Julia, Louise, Gustave, Marine, Greg et tous les autres m'a attrapé !
Encore plus que dans "Le premier jour...", ce roman réserve une galerie de personnages résolument attachants. Parmi cette ribambelle de joyeux lurons, vous trouverez forcément votre bonheur (sinon, votre cas est probablement désespéré...).
Et si Julia, le personnage principal, a pu m'agacer dans les premiers chapitres, je n'ai pas tardé à succomber à cette jeune femme attachante, un peu paumée dans son genre, et surtout pleine de qualités humaines.
Mais mon coup de cœur ira certainement à Marine, jeune femme haute en couleurs et en verbe, qui m'a fait pensé au personnage de Camille dans "Le premier jour....". Sans filtre, ses répliques font mouche et je vous défie d'y résister.
Et il est d'ailleurs également impossible de résister au sourire si communicatif de Virginie Grimaldi, que j'ai eu le bonheur de rencontrer à Saint Maur en Poche. J'ai pu échanger avec elle sur ses personnages et ses histoires pleine de douceur et en profiter pour faire dédicacer ses trois romans (oui, j'ai craqué pour le dernier, je suis faible et influençable!). Un grand merci à elle pour sa disponibilité et son écoute !
Pour conclure, j'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'étais venue y chercher : de l'amour, de l'humour, de la tendresse et une très belle vision de la vie qui donne envie de regarder devant avec optimisme et bonheur.
Parce qu'après tout, le meilleur reste à venir ;) !
Note : 4 / 5